Photographié vers 1900, le « fonf dè noû molin » (parfois orthographié « neumolin ») tire son nom du moulin que l’on découvre sur cette carte, et qui appartenait à Victor GENDEBIEN, meunier en 1850. Un autre fut construit vers 1911 à l’emplacement du petit bâtiment. A l’époque où la photo a été réalisée, les fours à Chaux n’existaient pas encore. Leur construction remonte aux environs de 1905, l’exploitation de la carrière ayant été entreprise vers 1889 par la firme Dumont-Wauthier. Les quelques piquets qui se dressent dans le coin inférieur droit délimitent un tronçon du sentier partant du ruisseau d’Awirs pour gravir la « colline du marteau » et aboutir au sommet du Thier Ardent.

Source : Flémalle II, par la Commission Historique de Flémalle, Edition la Société d'Edition et de Publicité du Marché Commun S.C., 1980, p. 12. [Coll. Gentes]

Peu de temps sépare ces deux photos, bien que celle-ci ait été expédiée en 1928. Outre les installations du four et la voie du vicinal Engis-Saint-Georges, on devine vers la droite, et partiellement dissimulée dans le bois, le petit chemin de fer qu’avait fait construire, entre 1914 et 1918, Victor de CLERCX, afin d’amener la chaux directement au château et à la ferme, pour des besoins industriels et privés. Il était constitué de 2 voies parallèles : tandis qu’un wagonnet de 700 kg montait, tracté par un treuil électrique, un autre, de 200kg, descendait. La chaux trouvait de nombreuses applications : plafonnage, badigeonnage intérieur et extérieur des maisons, étables, granges, ameublissement des terrains de culture, désinfectant, agent putréfiant, conservateur …

Source : Flémalle II, par la Commission Historique de Flémalle, Edition la Société d'Edition et de Publicité du Marché Commun S.C., 1980, p. 13. [Coll. Gentes]