La Vie à Flémalle:
Le Hallage et les bords de Meuse:
Hallage et bords de Meuse
Hallage et bords de Meuse
Le Chaffour - Flémalle-Haute
L'ancien chemin de halage, avant l'établissement du bassin de Chokier.
Ce quartier était l'un des centres d'extractions du calcaire, et de la fabrication de la chaux que les botteresses transportaient jusqu'au rivage.
L'endroit tire d'ailleurs son nom de cette ancienne industrie. Le dernier four à chaux (carrière DONY), a cessé de fonctionner en 1969.
En bordure du chemin de fer, cachée par les maisons, existait également une usine de faïence industrielle, qui a cessé ses activités vers 1936, ainsi que l'atelier Parkinson où se fabriquaient notamment les moules destinées aux cristalleries du Val-Saint-Lambert.
Hallage et bords de Meuse
Hallage et bords de Meuse
Hallage et bords de Meuse
Hallage et bords de Meuse
Bords de Meuse et Chokier
27 juin 1717, lors de son périple à travers l'Europe, le Tsar Pierre le Grand, se rendant à Liège, fit halte au rivage de Chokier où les autorités le reçurent en grande pompe. Il fut accueilli en latin par le Bourgmestre et escorté par plusieurs bateaux "portant trompettes, timbales, cors et autres instruments de musique qui faisaient retentirles airs d'un agréable concert."
Cette photo montre le rivage, "li Batte", vu de Ramet.
Derrière l'église, le vallon du Houlbouse, qui conduit au hameau des Trixhes.
Bords de Meuse et Chokier
En arrivant à Chokier, on est frappé par les belles maisons spacieuses qui se succèdent le long de la Grand'Route.
La plupart datent du XVIIIème siècle. Il est vrai que Chokier était le centre d'une grande vitalité. L'industrie y était active: un chantier de construction de bateaux, 2 fours à chaux, 2 brasseries, une fabrique de minium, une piperie, un moulin à farine, un pressoir à vin, une tannerie, une amidonnerie, des vignobles, des alunières, une véritable fourmilière!
Il faut retenir que Napoléon, lui aussi, s'arrêta à Chokier. L'Empereur ayant ordonné l'aménagement de la Chaussée Liège-Namur, on y établit un relais de poste, ce qui souligne l'importance du lieu et augmenta sa prospérité.
Chokier et la Rue de la Rivière
Actuellement Chaussée BECO, et puis Chaussée de Chokier.
La route ne fut pas toujours telle que nous la connaissions. En 1770, depuis la batte de Chokier jusqu'à celle d'Engis, le chemin était impraticable.
Des travaux furent entrepris en 1771 (levées, canaux, fossés, pavés), en 1789 (empierrement), mais on dut attendre 1804 pour voir commencer des travaux sérieux qui allaient durer jusqu'en 1813.
Ici, la route longe l'ancien bassin qui fut comblé en 1971 pour y installer un chantier de produits en béton précontraint.
---- Sources -----
- Flémalle I, par la Commission Historique de Flémalle, Edition la Société d'Edition et de Publicité du Marché Commun S.C., 1979, p. 29, 32, 33, 34. [Coll. Gentes]