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La Cour de Justice :

Les ECHEVINS :

Les Echevins étaient présentés par le maire et nommés par le Doyen du Chapitre. Pour être nommé échevin, il fallait :

  1. Age :
  2. Être âgé de 15 ans accomplis. On sait que « 15 ans » était la majorité légale des Francs ripuaires. En fait on n’a jamais nommé des échevins âgés de moins de 25 ans.

  3. Etre ydome :
  4. C’est-à-dire « apte » ce terme est très élastique et difficile à préciser, mais on voulait dire par là être moral, intelligent et doué de bon sens, ce que l’on exprimait ainsi « gens de bien, de bonne fame et réputation ».

    Une condition nécessaire était d’être catholique et d’avoir 4 aïeux très catholiques. La constatation de ces faits exigeait une enquête faite devant deux ou trois échevins accompagnés du greffier.

    Les échevins comme le maire d’ailleurs, ne faisaient pas nécessairement partie de la communauté où ils rendaient la justice. Souvent le seigneur choisissait ces magistrats parmi les hommes instruits des villages voisins.

    Les échevins étaient de véritables juges Il s avaient la plénitude. En matière criminelle, ile jugeaient sans appel, car la procédure n’avait jamais été réglée par voie administrative. De même que la procédure civile, elle était purement coutumière ; les échevins agissaient comme leurs prédécesseurs. La pratique des usages anciens en était la base.

    En matière civile, on pouvait appeler leurs jugements devant la haute cour de Liège. En cette matière les procès étaient longs et nombreux. Nos aïeux ayant le tribunal à leurs portes avaient toute facilité, et pour des peccadilles réclamaient son intervention.

    Le tribunal usait d’un procédé appelé « cri du perron ». Dès qu’un méfait avait été commis, on le portait à la connaissance des villageois en stipulant « … que l’auteur d’un tel attentat aie à venir se déclarer de ce lieu en trois jours date de la présente publication, sinon le fait réputé pour vilain et enquête criminelle sera faite à sa charge ». L’histoire ne dit pas si ce procédé d’intimidation donnait les résultats qu’on en attendait.

    Voici une liste plus ou moins complète des maires et échevins qui ont fait partie de la cour de Justice de Flémalle pendant les XVème, XVIème, XVIIème et XVIIIème siècle:

    de GOIHAM Gilles ou GOIHA Gilles

    de LOYERS Jacquemin

    de CHAINGNE Jean Gillon

    Le Foymens Gilles

    de CHUXHAN Elizas (de Souxhon)

    JAMOTTE Stephen, fils de JAMOTTE Piron

    HANELO Jean

    Renson dame Sybille

    HANLET Jean

    Pierre, fils de feu le gros Gilbert

    FIVEIT Colar

    Hoël, fils de feu Symon

    de PARFONTRIWNE Jean

    de FROIDMONT Gilet

    des ONEUX Heyne

    delle SUPESSEHAYE Bertrand (Epaisse haye)

    1705 - DENGIS Pierre

    1705 - GILLON Gilles

    1705 - CHABOT Jean

    1711 - TOMBEUR Jean-François

    1717 - RONGIER Jean

    1728 - GROLET Martin

    1745 - GIPELART Thomas

    1748 - DESCHAMPS

    1748 - COLETTE Jean

    1750 - BUSSY Arnold (Greffier)

    1754 - HEYNE Mathieu

    1758 - CATOIR Henri

    1769 - LEFEBRE Barthelemy

---- Sources -----

- « Mon Village », par JEUNEHONNE Léon