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Plans Ferraris:

Joseph Johann Franz de FERRARIS:

D'après Wikipedia, le comte Joseph Johan ou Joseph Jean de FERRARIS est né à Lunéville (FR) le 20 avril 1726 et décédé à Vienne (AU) le 1er avril 1814.

Ce cartographe était un officier général au service de l'Autriche, il était feldmaréchal et directeur général de mathématique du corps d'artilleries des Pays-Bas, colonel propriétaire du régiment de Ferraris, établi dans les Pays-Bas autrichiens.

Joseph de Ferraris est le fils du comte Louis de FERRARIS (1685-1733) et de son épouse, Anne-Thérèse de FONTETETTE (1692-1754), fille d'honneur de la duchesse de Lorraine et descendante d'un bâtard du roi de France Henri II1. La famille de FERRARIS est originaire de Biella, au Piémont, et est entrée au service du duc Charles V de LORRAINE lorsque celui-ci était exilé à Innsbruck. Lors du retour du duc Léopold dans ses duchés, les FERRARIS le suivirent et s'installèrent en Lorraine (début du xviiie siècle), où subsiste leur hôtel particulier.

À l'âge de neuf ans (en 1735), le comte Joseph de FERRARIS fut nommé page de l'impératrice douairière Amélie. Six ans plus tard, en 1741, il entra dans le métier des armes en devenant enseigne au régiment d'infanterie Grünne n° 264. Sa carrière connaîtra une ascension assez rapide, puisqu'en 1742 il accéda au grade de capitaine-lieutenant, en 1750, il devint major et en 1757, lieutenant-colonel. En 1758, alors âgé de trente-deux ans, il reçut le commandement du régiment d'infanterie Charles de LORRAINE. La même année, il participa et se distingua à la bataille de Hochkirch (14 octobre 1758) et reçut, à ce titre, l'ordre de Marie-Thérèse. En 1761, il accéda au grade de général-major et fut nommé, l'année suivante, directeur de l'artillerie des Pays-Bas autrichiens.

Il faisait partie comme beaucoup d'aristocrates bruxellois de son temps de la loge l’Heureuse Rencontre, seconde loge de Bruxelles, loge fréquentée principalement par des membres de la haute noblesse et des Lignages de Bruxelles (membre agrégé - tableau de 1777 et tableau de 1786).

Joseph de FERRARIS avait épousé tardivement, le 25 novembre 1776 en l'église Sainte-Gudule à Bruxelles, Marie-Henriette-Christine d'URSEL (1743-1810), fille de Charles, deuxième duc d'URSEL. Ils n'eurent qu'une fille, la comtesse Thérèse-Josèphe-Marie-Anne de FERRARIS (1779-1866), qui épousa en 1799 le comte François ZICHY. Ils sont la souche des ZICHY-FERRARIS, dont leur fille, Mélanie de ZICHY-FERRARIS, épouse du Prince de METTERNICH.

Le comte de FERRARIS s'est fait connaître par la carte publiée en 1777 où tous les Pays-Bas autrichiens sont repris dans le moindre détail.

Cette carte, composée à des fins militaires, est cependant le témoin d’un territoire métamorphosé depuis par l’industrialisation. Elle reprend les Pays-Bas autrichiens et la principauté de Liège, à l'échelle 1:11520, en 275 planches d'un format de 135 x 85 cm.

La carte de Ferraris ou carte des Pays-Bas autrichiens est une carte historique établie entre 1770 et 1778 par le comte Joseph de FERRARIS, directeur de l'école de mathématique du corps d'artillerie des Pays-Bas, sur commande du gouverneur Charles de LORRAINE. Il s'agit de la première cartographie systématique et à grande échelle, aussi bien en « Belgique » que dans toute l'Europe occidentale.

Le levé topographique a été effectué sur le territoire aujourd'hui belge et luxembourgeois ainsi que sur une partie des territoires allemands et néerlandais.

Entièrement réalisée et dessinée à la main par des élèves officiers, la carte de FERRARIS avait une vocation exclusivement militaire : elle retraçait les éléments stratégiques les plus importants comme des rivières, des ponts ou des chemins creux permettant d'y cacher des troupes.

Elle fut publiée à l'échelle originale du 1/11 520 et compte 275 planchettes.

Une version "grand public" appelée Carte marchande et réalisée à l'échelle 1/86 400, contient 25 feuilles et avait pour but de couvrir les frais d'établissement de la carte.

Dépourvue de système de référence, la carte renseigne le relief, l'occupation du sol, l'habitat, le réseau routier et le réseau hydrographique, l'organisation paroissiale ainsi que les limites administratives de l'époque. De nombreuses enclaves sont d'ailleurs visibles. Certaines d'entre elles, appartenant au territoire français en 1770, n'ont été que partiellement cartographiées.

L'ensemble des planches sont consultables sur le site de l'IGN avec l'accord de la Bibliothèque royale de Belgique et ont fait l'objet d'une publication en 2009 en version légèrement réduite, sous forme d'un important volume de 51 sur 40 cm et d'un poids de 11,5 kg.