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Château de la Torette :

Introduction

Cette photo, qui date des années 1919-1920, en montre pas un site de Chokier comme la carte l'indique mais de Ramet.

Il s'agit de l'allée qui conduisait du passage d'eau au château de la Torette (ou château de SEMERIES).

Vers 1922, les ormes furent endommagés par un parasite qui s'attaque d'abord à la tête de l'arbre. On a dû les abattre et on les a remplacés par des peupliers, qui existent toujours en 1979.

Fait curieux : quelque soixante ans après, en 1979, le même fléau s'abat sur beaucoup d'ormes en Europe.

Château de la Torette : Remacle Le LOUP

A l'origine, la Torette était un lieu-dit d'Ivoz qui relevait alors de l'Abbaye suzeraine du Val-Saint-Lambert, et qui lui appartint jusqu'en 1595.

En 1830, le Château de la Torette entra dans le patrimoine de François CHEFNAY-DEMET, Avoué et Bourgmestre de Ramet, qui avait alors 28 ans.

Les derniers propriétaires furent les COSSEE de SEMERIES.

L'imposante demeure a dû être démolie en 1937, lors de la construction du pont-barrage et la rectification de la rive droite de la Meuse.

Le château de la Torette, avec sa façade Louis XVI au fronton en demi-cintre, se dressait fièrement en bordure de Meuse.La façade arrière, elle, était restée Louis XIII.

C'est le Baron de HODIAMONT qui l'avait fait aménager.

Le château faisait partie d'un ensemble comportant ferme, prés, sarts, bois et jardins, plus cinq verges de prairies aux Prés de Meuse [une verge = 12 ares 76 ca].

Il était entouré d'un parc de 6 hectares, magnifiquement arboré et dont certaines essences étaient originaires d'Amérique.

La Meuse, à cet endroit, n'avait ni berge, ni quai de halage.

---- Sources -----

- "Flémalle tome I", recueil de carte postale, Ed. Commission Historique de Flémalle, 1979.