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Eglise de Saint-Marcelin - Chokier
Église paroissiale St-Marcellin: Orgues:
Orgue de l'Eglise (1972)
Source: "©KIK-IRPA, Bruxelles"
Le facteur d'oeuvre est inconnu. L'orgue fut réalisé en chêne monté en 1858.
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Détail de l'Orgue de l'Eglise (1972)
Source: "©KIK-IRPA, Bruxelles"
Ce panneau a une inscription commémoratif du placement des orgues en 1858.
Les orgues CLERINX de Chokier:
Orgue de Chokier
L'instrument a été construit en 1858 par le facteur d'orgues CLERINX Arnold originaire de Saint-Trond.
Il a été un facteur très actif dans notre région. Il produisait deux types d'instruments, un petit modèle doté d'un seul clavier comme l'instrument des églises d'Engis, de Mons, des Awirs, un modèle plus imposant, à deux claviers, comme celui de cette église, de celle de Fléron, d'Amay. Tous ces instruments ont été récemment remis en état.
CLERINX a produit aussi des instruments plus grandioses, comme celui du Séminaire de Liège, de l'église Saint-Jacques, détruit pendant la guerre et maintenant remplacé par une copie d'un instrument de 1600.
Durant ses 150 ans d'existence, l'orgue de Chokier, qui était à l'origine un instrument romantique, bien de son époque, à subi bien des aléas et bien des transformations.
Pendant la dernière guerre, en 1942, des voleurs ont dérobé les tuyaux de façade, que l'on appelle « les Montres » du verbe « montrer » ce qui n'a rien à voir avec les horloges.
Ces tuyaux, en étain, métal fortement recherché, ont été remplacés à l'époque par des répliques en zinc, dont la sonorité était évidemment beaucoup moins bonne.
Orgue de Chokier
Vers 1950, M. FRESART, qui occupait à l'époque le château de Chokier et qui mariait une de ses filles, a offert à la paroisse une « restauration » de l'instrument. Elle fut réalisée par la firme Van de LOO de Louvain, firme aujourd'hui disparue.
En réalité la « restauration » en question ne fut pas un succès. Elle a consisté en une transformation, visant à suivre la mode du moment qui consistait à «baroquiser », (à rendre baroques) les instruments en remplaçant les jeux romantiques d'origine par des jeux faussement anciens. A cette époque les autorités artistiques de l'Etat étaient beaucoup moins regardantes et ce travail fut réalisé sans le moindre contrôle de spécialistes.
Ce n'est plus le cas fort heureusement à l'heure actuelle.
La restauration qui vient d'être réalisé sous l'autorité de Monsieur Patrick WILWERTH avait pour but de remettre l'instrument dans son état d'origine, avec entre autre une nouvelle « Montre », la réparation de tous les tuyaux, l'élimination des jeux baroques rajoutés et la révision du mécanisme qui avait lui aussi beaucoup vieilli.
---- Sources -----
- SPW - Département du Patrimoine : Fiche 62.120-INV-0016-01 (1980)
- Patrimoine Monumental de Belgique : Tome 8/1 pp. 301 - 303
- http://chokiermonvillage.blogs.lalibre.be/redaction/ [article du 02/03/2008]