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VANDERMAESEN Jean Louis :

Jean Louis VANDERMAESEN naît à Flémalle le 18 septembre 1886.

Il est le fils de VANDERMAESEN Auguste Michel [originaire de Beringen] et de OTTENBORG Régine.

En 1888, suite à la mort de son frère Augustin, il devint l'aîné d'une famille nombreuse. A ce titre, il quite l'école très tôt.

A 14 ans, suite à un grave accident de son père, il entre au charbonnage afin de subvenir aux besoins des siens.

Pourtant, il veut poursuivre son éducation, alors, il exerce le dur métier de mineur la journée et le soir, il étudie à la lueur de la bougie ...

Il est passionné d'Emile ZOLA, il suit des cours de l'Ecole des Mines de Seraing pour devenir géomètre et parallèlement, il étudie les langues germaniques.

En 1922, il commence à écrire. A cette époque une grève suite à un conflit entre les mineurs et leurs patron, l'inspire pour une oeuvre "Le Triomphe de la Justice". Cette oeuvre était une pièce en 5 actes et 6 tableaux, une "apothéose" et un chant final. Elle sera interprétée par une troupe locale "L'Avant-garde" pour la première fois le 12 janvier 1922 à la Maiosn du Peuple de Flémalle-Grande.

En 1925, Jean-Louis quitte la mine et devient commis à l'Administration communale de Flémalle-Haute.Plus ou moins à cette époque, il devient le bibliothécaire de la commune.

A partir de 1927, il s'investit pour le déceloppement de la culture via la bibliothécaire. Il crée l'amicale des lecteurs de la bibliothèque avec entre autre de JEUNEHOMME Léon. En 1929, il publie dans le Revue Mosane, puis en 1930 dans le Revue Carrefour.

En 1931, il publie son premier livre à compte d'auteur : "Les faces noires" (recueil de poèmes dédiés aux mineurs). Pour cet ouvrages, il obtient à Genève le prix du mérite humain.

En 1934, il termine son premier roman "le Val d'Enfer", roman autobiographique. En 1938, il recevra le prix Emile ZOLA décerné par la "Société des Gens de France".

En 1939 paraît "les Collasse", suite de "Val d'Enfer".

La deuxième guerre le marquera profondément, lui le partisan de la paix et de l'humanisme.

Après la guerre, il se retira rue Lonstriche, n° 33 pour vivre loin des mondanités. Il s'éteint le 14 février 1950.

La bibliothèque centrale de Flémalle a porté son nom.

---- Sources -----

- "Les Chroniques : La Bibliothèque", par la Commission historique.