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Pour le sujet de cette page : n°21: 09/2019

Historique - Installations du tram dans Flémalle - Plan des lignes sur Flémalle - Terminus du Tram - Traversée du tram dans Flémalle - Accidents de tram sur une ligne de Flémalle - Fin de la ligne des trams et commémorations - Abonnements et documents de voyage - "Friture du Tram" - Le tram de Flémalle hors Flémalle - Dernière sortie de la "321" le 19 septembre 2010

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Moyen de communication :

Le Tram vert:

Historique

Fondée en 1881 par le célèbre entrepreneur belge Edouard Empain, la société des RELSE (Railways Economiques de Liège-Seraing et Extensions) couvrait un territoire qui s’étendait de Liège à Seraing et Flémalle. Les premiers véhicules sont d’abord des locomotives à vapeur. Les tramways électriques seront mis en service au début du XXe siècle sous la forme d’élégantes motrices à la décoration de style Art nouveau dont le Musée des Transports conserve un exemplaire.

Les trams verts étaient increvables. Certes, ils y faisaient assez froids en hiver mais la stabilité fournie par la circulation sur rail permettait un vrai confort pour le voyageur.

Chaque tram avait deux membres du personnel : le chauffeur (appelé le « Wattman ») et le percepteur qui vendait ou poinçonnait les tickets. Quand vinrent les bus, ce percepteur disparu.

Liège a été relié par le tram à Seraing le 9 mais 1882 ; et Flémalle a été relié à Seraing en 1883.

Il y avait d’abord eu une première gamme, dite à « deux essieux ». Puis, à partie de 1933, une seconde dite « à bogies » (un chariot sous les essieux). Chaque tram pouvait accueillir 143 personnes dont 33 assises. Actuellement, il ne reste plus que cinq exemplaires conservés au musée du Transports en commun à Liège. Parmi les 5, il y avait la « 321 » qui faisaient la navette entre Seraing et Flémalle. C’était une motrice type D, à bogies, dont le dernier voyage date de 1968. C’est la 308 qui réalisa le dernier trajet le 30 avril 1968, mais elle n’existe plus marquant en outre la fin des tramways dans l’agglomération de Liège.

A l’époque du tram, les trajets étaient très vivants. On entendant crier entre autre les correspondances comme « Changez pour Seraing! Changez pour Flémalle! » ; ou les arrêts marqué à la voix.

Dans les anecdotes, il y a celle des bombardements au feu des V1:

« À chaque alerte, le wattman était averti de l'imminence du danger par une ampoule qui clignotait trois fois par coupure de courant à la centrale. Aussitôt, on freinait en catastrophe afin de se précipiter dans les caves les plus proches (...) Une fois, l'alerte fut donnée à hauteur de Ferblatil et, en l'absence d'abri, le conducteur souleva sa manivelle pour enclencher les deux dernières vitesses habituellement neutralisées, et nous arrivâmes à 70 km/h en face des premières maisons de Tilleur après avoir brûlé les arrêts intermédiaires. »

A Seraing on parlait de « tram vert » et non de tramway. Pendant les inondations, des trams surélevés « appelés « trams-canard » étaient utilisés pour garder les pieds des clients au sec.

Enfin, il paraît aussi qu'une concurrence effrénée opposa la société du tram vert (la Relse) à la société des Tramways Unifiés de Liège dont la fusion ultérieure donnera la... STIL.

---- Notes -----

Pour en savoir plus sur les "Trams Verts de Seraing", nous vous invitons à visiter le Facebook sur ce sujet: Les Trams verts de Liège Seraing (RELSE)

---- Sources -----

- https://www.musee-transports.be/expositions/fin-trams-verts-a-liege/ (4/2019)

- Journal « La Meuse » du 30 avril 1968.

- Facebook du Tram Vert Liège-Seraing