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Médaille Commémorative de Mons-lez-Liège:

Médaille commémorative

D'après plusieurs spécialistes locaux (DION Roland, ROBA Michel, ...) et les sources reprises ci-dessous nous avont appris au sujet de l'objet trouvé que:

Nous remercions "Roxane ROUX BASTIN" pour cette découverte et tous ceux qui ont collaborés à l'élaboration de cette explication.

Cette médaille a été offerte aux anciens travailleurs de la commune de Mons-lez-Liège, lors de la fusion des communes.

Il semble qu'aucun diplôme ou attestation n'a été donné aux bénéficiaires. (Nous vérifierons).

Détails de la Médaille commémorative

Sur le verso : un martelé uniquement.

Sur le recto : les quatre parties expliquées ci-dessous.

1. Mons-lez-Liège :

Ce sont les français qui ont fusionné Mons et Crotteux pour en faire une nouvelle commune dénommée Mons-Crotteux.

Mons-Crotteux a été crée par l'administration française du département de l'Ourthe vers 1795 ou 1797 (Voir explications des dates plus loin).

En 1925, Mons-Crotteux va être transformée en Mons-lez-Liège.

2. Blason et famille :

Sources généalogiques: BOILEAU de MONS

Quant à la famille "BOILEAU de Mons" dont la commune a repris les armes (blason figurant sur la médaille), on peut découvrir ci-dessus dans les sources généalogiques, ce que l'on a trouvé sur leur famille.

Cette famille vient de la famille de "de LUXEMBOURG", branche de "de VELROUX".

[...] (passage en cours de vérification, voir ci-dessous).

Des suites de la destruction du Château, Jean BOILEAU, Seigneur de Mons, s'est battu pour agrandir son domaine considérablement afin de reconstruire le Château et permettre aux Montois de mieux vivre.

En 1345, lors du recensement de cette année, il n'est pas encore question d'un château mais de "courtens" (2).

En 1371, à la mort de Jean BOILEAU, son fils Rouffar de MONS dit le Vieux, est signalé comme habitant du "Château".

C'est donc de cette période de prospérité pour Mons, que commémore le blason de cette famille pour Mons.

C'est pour cette raison que sur le recto : cette "médaille" sont repris les armoiries de la famille "BOILEAU" en Principauté Liégeoise. Plus spécifiquement celles de Jean BOILEAU considéré comme le "fondateur" du village (XIVe siècle) après la destruction par Jean de LUXEMBOURG. Jean BOILEAU portait " de vair au sautoir de gueules ... souvent chargés de 5 coquilles d'or".

Petite anecdote, c'est ce Jean BOILEAU là (car il y en a eu plusieurs) qui fera partie du comité signataire de la paix entre les Awans et Waroux en 1335 . A cette époque , il était Grand Bailli du Chapitre de la Cathédrale St Lambert.

3. Les Coquilles :

La présence des coquilles sont probablement un indice d'une participation d'un membre de la famille (qui ?) au pélerinage à Saint-Jacques de Compostelle ou à une croisade [vérification en cours]?. (3)

4. Dates : 1797 - 1976:

- Date de 1795 ou 1797:

Les dates reprises ci-dessus correspondent à la période entre la Révolution Française qui voit la création des municipalités (ou communes chez nous et donc du village de Mons avec sa propre autorité communale)

Suivant Léon Humblet, la commune a été libre en 1795.

Suivant le n° 24 de "Flémalle d'hier et d'aujourd'hui", le premier acte de l'Etat Civil date de 1800, donc il y a donc déjà un Bourgmestre reconnu par le pouvoir français à cette époque.

La récupération des territoires de la "Belgique" par les français ont commencé en 1795, La Révolution liégeoise et le rattachement de la "République Liégeoise" à la France, date de 1795.

Mais tout a été concrétisé par le traité de Campo-Formio le 18 octobre 1797 (26 vendémaire an VI). Ce traité a été signé entre les représentant de Napoléon Bonaparte et l'Empereur François II du Saint-Empire.

Au vu de ces informations, les deux années ont un sens.

Traité de Campo-Formio (© WIKIPEDIA)

- Date de 1977:

C'est la période de fusion des communes qui voit la disparition de cette autorité Montoise indépendante (au 31 décembre 1976) pour être soumise à celle de Flémalle.

- 01/01/1977 : date de la fusion de la commune de Mons avec Flémalle.

- 01/01/1977 : date de la fusion de la commune de Crotteux avec Grace-Hollogne.

5. Bénéficiaires (1977):

Parmi les bénéficiaires, nous trouvons:

  1. BASTIN Marc (+ vers 2018).

---- Notes -----

(1) : Motifs de la destruction du Château de Mons par Jean de Luxembourg.

Suivant la source : 7 siècles de vie au château de Mons;

Mais en 1318, Jean de LUXEMBOURG détruit le Château de Mons.

Si la guerre des Awans et des Waroux avait épargné Mons-lez-Liège, il n'en fut pas de même de la guerre très meutrière qui s'échelonnera de 1312 à 1335. Cette guerre opposa le Prince-Evêque de Liège et Adolphe de la Marck, contre Jean de Luxembourg.

Analyse:

[Cette partie qui précède est remise en cause, car Jean de LUXEMBOURG dit de Bohème dit l'Aveugle, n'a pas mené de guerre dans notre région entre 1312 à 1335.

Dans la source : "Jean l'Aveugle, roi de Bohème, comte de Luxembourg ..., P.A. LENZ nous décrit la vie de Jean de Luxembourg dit de Bohème. Il passa de 1817 à 1823 à essayer d'assoir son pouvoir et son autorité dans son Royaume de Bohème. Il n'aurait donc pas su venir se battre en Principauté de Liège. Son seul passage dans la période dans les environs de la Principauté, est une visite qu'il a rendu au Duc de Brabant en février 1820.

Donc cette histoire que l'on raconte quant à son implication dans la destruction du château de Mons, me semble infondée.

Nous allons donc rechercher qui serait l'auteur de tels faits s'ils ont réellement existés, car nous n'en avons pas trouvés traces non plus.]

(2) : "Courtens" : nous n'avons pas trouvé le sens, même dans le dictionnaire allon de Jean HAUST.

(3) : Qui est le membre de la famille "BOILEAU qui a fait un pélerinage ou une croisade, justifiant les coquilles du blason?

(4) : Qui et comment au sein de la commune de Mons à décidé des dates, ainsi que les sources qui ont guidé les choix? (S'il y a encore des survivants)

---- Sources -----

- "7 siècles de Vie, au Château de Mons", par GERADON Jean, Edition de la Commission Historique de Flémalle.

- "Mons-lez-Liège en image", par HUMBLET Léon

- "Manuscrit LEFORT", Tome III, pp. 240 - 247, par MULLENDERS André, Edition Scripta a.s.b.l. (a.s.b.l. n’existe plus), vers 1981.

- "Manuscrit LEFORT", Tome XVIII, pp. 235-252, par MULLENDERS André, Edition Scripta a.s.b.l. (a.s.b.l. n’existe plus), vers 1981.

- "Les Œuvres de Jacques Hemricourt" par Camille de BORMAN. Il a édité les tableaux généalogiques des principales familles traitées dans le « Miroir des Nobles de Hesbaye ».

- "Hollogne-aux-Pierres, Contribution à son histoire", par JEUNEHOMME Léon, Ed. Imprimerie H. VAILLANT-CARMANNE, 1912.

- "Le Patrimoine Monumental" Tome 8b, Editions Mardaga,

- "Horion-Hozémont, Notice historique", par VANDRIKEN L. Extrait du Bulletin de la Société de l'Art et d'Histoire, Tome III, 1884.

- "Velroux", par l'abbé de BOUXTHAY, Articles de presse locale relatifs à quelques faits d'histoire de Velroux, repris dans "Contribution à l'Histoire de Grâce-Hollogne", 1979, Ed. P.A.C.)

- "Jean l'Aveugle, roi de Bohème, comte de Luxembourg ...": esquisse biographique, par P.A. Lenz, Ed. Imprimerie de C. ANNOOT-BAECKMAN - Gand, 1840, pp. 16 - 28

Sources 2:

- "La Chronique de Jean de Hocsem, édité par la Commission Royale d’Histoire sous la direction de KURTH Godefroid p. 166

- "Chronique Liégeoise de 1402, publié par BACHA Eugène, Bruxelles, 1900, pp. 281-282. Il est aussi appelé "Manuscrit de Gembloux", cité par Chapeauville, redécouvert plus tard par Stanislas BORMANS et analysé en premier lieu par KURTH Godefroid.

"Notes personnelles".