Cette rue portait le nom de "Rue Rengisart" avant le 01/01/1977.

Les Rues Rosart ou Rossart, Rengissart et Rond Pery forment un hameau que se partageaient Mons-lez-Liège et Horion-Hozémont avant la fusions des communes.

Rue Rossart :

D'après la commission historique (C.H.), sur un plan de 1829, la "rue Rossart" van du "Flot Maquoy" au Chemin d'Othet et l'Arbre Saint-Michel. Une partie de de cette rue recevra au cours du siècle suivant le nom de "rue J-L Adam".

Le nom "Rosart" est déjà cité en 1345. Il apparaît aussi sous la forme "Rôssart" en 1353, ou "Rosart" en 1431, ou "Ronsair" en 1474 et "Rosart" en 1547.

Le hameau "Rosart" s'est peuplé dès qu'on a exploité le charbon à l'Arbre Saint-Michel, surtout au XVIIème et XVIIIème siècle. C'est à ce moment que les fosses se sont rapprochées du hameau. Par exemple, la "fosse Dradon" se trouvait au nord-est de la chapelle de l'Arbre-Saint-Michel.

Les Rosartois étaient initialement des travailleurs agricoles. Le hameau s'est petit à petit transformé pour acceuillir des mineurs ou des carriers.

Ce hameau pris alors de l'empleur. Il fut plus animé et très vivant. Des commerces (alimentation générale, tabac-cigare, boulangerie, cafés, coiffeur, architecte, menuisier, ...) sont venu s'y insaller.

Au 288 (chez Monfort), le patron, mécanicien a suivi et assisté Jean SIMON (° en 1936) lors de sa participation au Tour de France en 1963.

Au 259, "le zazou de Rosart", après la seconde guerre, a dirigé l'orchestre de Berty HELION, devenu par la suite "Les Hélions", orchestre de grande renommée.

Au 269, on pouvait y trouver la salle de danse "chez Malbrouck", avec sa chanterie de coq. Ce lieu est devenu le Club de tir "Golden Hawk".

Le vicinal Jemeppe-Hannut traversait le "Rue Rosart". L'assiette de la voie est reconnaissable avec ses gros pavés.

Rue Rengissart :

La "rue Rengissart" part du carrefour formé par cette dernière avec la rue de l'Alouette, pour se diriger vers la carrière de sable (vieux de plus de 34 millions d'années). La carrière de sable a été exploitée très longtemps par la famille MANTANUS. La carrière actuelle est, depuis l'an 2000, appartient à Intradel avec l'autorisation jusqu'en 2015 afin d'y enfouir des déchets dits "inertes".

"Rengissart" aurait pu signifier "chemin essarté" ou alors habité par un certain "Regisse". En allon, "Rindjissâ" correspondait "ine rindjîe d'sâs", c'est-à-dire une rangée de saules. En 1359, dans un acte, on trouve "une rote de saulz". En 1475 apparaît "Rengissart" et en 1653 "à Rengissart condist Rindjissâ".

Cette rue figure dans l'Atlas des Chemins vicinaux de 1844 sous l'appellation "Chemin du Rond Pery". Actuellement, ce n'est plus qu'un petit bout de rue bien triste, après le départ des habitants qui ne supportent plus le bruit des avions.

Rue Rond Pery :

En réalité, la "Rue Rengissart" conduit au "Rond Pery", endroit particulier qui forme un cercle entourant les terrains.

Dans les textes, on trouve comme première graphie de cette rue, "ronperier" en 1541. Par la suite, on trouve "rond perye" en 1546, "rond poirier" en 1635, "romperie" en 1675, "le romperier" en 1681, 1683 et 1688, "rond poirier" en 1708, "rompery" en 1770, et "rondpery" en 1779. Le nom "Rond Pery" ne figure pas sur un plan de 1829.

"Pèrî" ou "peurî", en allon = poirier mais aussi (péri) selon Gobert Th..

Une bataille s'y est livrée en 1720, alors que les Français poursuivaient les alliés des Autrichiens (Hollandais ou Prussiens).

Rue Jean-Louis Adam :

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En savoir plus sur ADAM Jean-Louis.

- "Flanons dans les rues de Flémalle" édité par la "C. H.", N° 13 (suivre le lien)