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Suivant les informations fournies par Monsieur Jean FALLA, voici une liste des noms des rues de Flémalle anciennes et nouvelles (Source de 1981).Cette liste sera complétée au fur et à mesure des découvertes. (Pour la liste, cliquez sur le texte)

Rue à déterminer - nous cherchons leur nom actuel

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Rue Waraxhe 11 - 13 [IR]

Rue Waraxhe - 1937

Généalogie BROUNS

Jules BROUNS, sculpteur (article d'Alphonse DELAGOEN)

Extrait de l'article sur Jules BROUNS, complété.

Vers les années 1950, la grand mère de mon épouse, DECEFAWE Marcelle rendait régulièrement visite à Lucie qui vivait avec un de ses frères, jusqu’à ce qu’il se marie, elle était leur amie et habitait l'un près de l'autre. Ce frère ne nommait Edouard et était enseignant.

Lucie BROUNS (° 7 avril 1892 ; + Seraing 6 octobre 1977 sans enfants) habitait au bas de la rue Waraxhe (actuellement les n°11 – 13 [Propriété privée]) et tenaient une siroperie avec son mari Emile Joseph GALAND (d'Ivoz-Ramet ; + Huy 28 novembre 1978). Ils avaient un jardin magnifique rempli de "plantes exotiques" c'est ce que l'on croyait à l'époque, car on ne trouvait pas ces plantes dans les autres jardins du quartier. Notamment un superbe Magnolia (? Ce type d’arbre n’est pas classifié par des spécialistes comme magnolia ?) qui a disparu, il n'y a pas si longtemps que cela (en 2014).

Rue Waraxhe 11-13 - Photo Coll. A.M. (07/2013)

Ce magnifique arbre a été considéré comme dangereux car il attirait de très nombreuses guêpes. Cet arbre donnant sur la ruelle entre la rue Waraxhe et la route de France, très fréquentée, représentait un danger pour les passants. De plus, il commençait à se développer à l’étage du garage, et à y voir s’installer des nids de guêpes.

Par contre, les nouveaux propriétaires ont dû remettre de l’ordre dans le jardin : fond du jardin nettoyé après avoir été transformé en dépotoir pendant près de 25 ans ; taille des haies de plus de 6 mètres plus taillées depuis plus de 10 ans et réduction des arbres qui poussent dans les fils électriques qui envahissent la propriété. Les nouveaux propriétaires ont aussi plantés des vignes, et d’autres petits arbres à fruits. Malheureusement, une partie de leur travail est détruit chaque année par les sangliers.

Comme autre souvenir, c'était la vigne poussant dans une serre-cuisine et se développant à l'intérieur. Le toit de cette serre-cuisine était en verre posée sur des barres métalliques. La famille qui a racheté la maison à la succession BROUNS en 1981, a remplacé la verrière en plaque de polycarbonate et a supprimé les vignes.

Cette siroperie était renommée dans le coin. Il y avait au moins deux grosses cuves pour réaliser ce sirop et les particuliers allaient porter leurs fruits "aux BROUNS" et venaient avec leurs récipients, parfois des pots en grès que l'on retrouvent maintenant sur les brocantes. L’équipement de la siroperie a disparu fin du XXème siècle et le bâtiment est resté à l’abandon plus de 20 ans.

Il faut savoir qu’à l’arrière les garages, il y a un ruisseau, actuellement canalisé, au bord duquel la « Ferme d’Ivoz » avait une étable. Plusieurs petites maisons y avaient été construites, il y a de nombreuses années. Actuellement, les ruines ont été enlevées et l’endroit a été sécurisé.

Une histoire nous a été racontée sur ces petites maisons : « Pendant le seconde guerre, les BROUNS ont caché une jolie et jeune juive. La maison a été fouillée plusieurs fois par l’occupant. Un jeune allemand a découvert la jeune fille et ils sont tombés amoureux l’un de l’autre. Il a encouragé les BROUNS à bien la cacher. Après la guerre, le jeune allemand est venu rechercher la jeune fille et l’a épousée. Ils retournèrent vivre en Allemagne … » .

Cette maison (les 11 – 13), semble être l’une des premières de la rue. Le portail de cette propriété apparaît sur une carte postale de la rue qui date de 1937.

---- Sources -----

- "Flémalle tome I", recueil de carte postale, Ed. Commission Historique de Flémalle, 1979.

- "Jules BROUNS, sculpteur célèbre de son temps", par DELAGOEN Alphonse.