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Chapelle :

Chapelle Chapelle de Notre-Dame des 7 douleurs ou

Chapelle de la Rue de la Reine (Awirs - Les Awirs):

"Li tchapèle dèl vôye di l'arinne"

Chapelle de la Rue de la Reine (© Notice - voir ci-dessous)

La chapelle est dédiée à Notre-Dame des 7 douleurs. Percée de 7 glaives, elle évoque la douleur ressentie par la Mère suivant son fils tout au long de son calvaire. Les 7 douleurs s'énumèrent comme suit: Prophétie de Siméon ou la circoncision (lors de la présentation au temple, il avait dit à Marie "Vous-même, un glaive vous percera l'âme"). La fuite en Egypte. La perte de l'Enfant Jésus, retrouvé auprès des docteurs. Le portement de la croix. La crucifixion. La descente de croix. Enfin, la mise au tombeau.

Erigée en 1885 "Rue de la Reine" par mademoiselle Marie Barbe "LIBON" qui en fit don à la famille MUSELLE, c'est une des plus populaires de la paroisse par le nombre de Saints qu'elle contient.

On y relève notamment Saint ou Sainte Alphonse, Amand, Antoine, Barbe, Bernard, Brigitte, Donat, Expédit, François, Geneviève, Joseph, Julien, Marguerite, Odile, Pancrace, Pierre, Rita, Roch, Rose de Lima, Thérèse, Notre-Dame de Banneux, de Lourdes et des sept douleurs.

Les Awiriens y prient spécialement Sainte-Geneviève, alias Sainte-Fîfe-linne, une des trois saintes soeurs, invoquée pour cette maladie infantile.

D'autres saints y étaient sollicités contre les maladies du bétail et de la volaille. Il y a quelques années encore, on pouvait voir au grillage, accrochés en guise d'ex-voto, des faisceaux de crins, de plumes de pigeons ou de poules, liés avec des fils de laine, mélange de paganisme et de christianisme.

Cette chapelle fut entièrement restaurée par les habitants du quartier en 1973, à l'occsiondupassage delaprocessionparoissiale. Aux mois de mai etd'octobre, lechapelet y est récité. La grille et l'anciennecroixsont signées Florentin GILLON.

Sainte Rose de Lima:

Elle est née dans cette ville du Pérou en 1586. Bien que s'appelant Isabelle, elle reçut très tôt le prénom de Rose qui correspondait mieux à son teint sans pareil.

Dès l'enfance, elle mena une vie mortifiée, travaillant durement pour subvenir aux besoins de la famille. A 20 ans, elle entra dans le tiers-ordre de Saint-Dominique.

Elle mourut le 24 août 1617, fut canonisée en 1671 et déclarée patronne depuis 1670.

On l'invoque pour les maladies de la peau et notamment l'érésipèle (li rôse).

Saint Expédit :

Il vivait en Arménie au IVème siècle où il fut martyrisé. On le prie pour tout, surtout pour ca qui est urgent, les voyages, les études, les examens, et à l'heure de la mort.

On le fête le 19 avril.

Saint Pancrace :

Il est un des 4 Saints de glace. Il est fêté le 12 mai.

Ayant perdu tout jeune son père, il fut élevé par un de ses oncles, Denis. A l'âge de 14 ans, il fit avec celui-ci le voyage à Rome et y reçut le baptême.

Irrité, l'empereur Dioclétien fit arrêter Pancrace et, comme il persitait dans sa foi, l'adolescent fut décapité. C'était en 304.

On l'invoque pour les maladies infantiles, les céphalées, la chute des cheveux et les maladies de la peau.

Sainte Geneviève :

Elle est née en 422 à Nanterre, non loin de Paris et fut remarquée au milieu de la foule par Saint-Germain, Evêque d'Auxerre, alors qu'elle n'avait que 7 ans.

Devinant sa vocation, il lui demanda si elle voulait se consacrer à Dieu, ce qu'elle accepta. A deux reprises, elle a sauvé la ville de Lutèce (nom latin de Paris).

Elle est morte à 90 ans, entourée de l'administration générale.

On l'invoque pour les maladies de la peau, dartres et impétigo, et les maladies infantiles dont "la fièvre lente", raison pour laquelle on l'appelle aussi Sainte Fivelaine (fîve-linne).

On la fête le 3 janvier. Ajoutons qu'elle est la patronne de Paris.

Chapelle de la Rue de la Reine (© Google - juillet 2009)

Chapelle de la Rue de la Reine (© Google - juillet 2009)

---- Sources -----

- "Ce sont "nos Chapelles"", notice imprimée pour une promenade partant de l'Offive du Tourisme, Auteur : inconnu, Edition et date de parution: inconnue; 18p. non numérotées.

- "Les Awirs", 1831 - 1981, par Jean-François ANGENOT, pp. 45-46