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Chapelle :

Croix des Voyageurs ou

Le Christ de la Croix St-Hubert (Ivoz):

Croix des Voyageurs (© Notice - voir ci-dessous)

Le Christ de la Route Napoléon :

Elle se situe à droite, au dessus de la côte, un peu avant le château.

La route, appelée « Route Napoléon », a été créée en 1665 pour éviter le passage par la Meuse entre Bouvignes et Namur, cette partie étant commandée par les Espagnols qui entravaient la navigation. Or, la Meuse était un moyen de communication important, aussi bien pour les marchandises que pour les personnes.

Dès les dernières maisons dépassées, ce chemin traversait de vastes espaces boisés, devenant ainsi le lieu de prédilection des malandrins. Des voyageurs furent fréquemment molestés, les coches attaqués et dévalisés. Arrivés au sommet de la Côte, ils se signaient et demandaient la protection du Christ fixé à un tronc d’un tilleul.

Croix des Voyageurs (© Flanons, Commission Historique - voir ci-dessous)

Au sommet de la partie en gros pavées,et à droite, se dressent de vieux tilleuls. Sur l'un d'eux est fixé un Christ en bois au pied duquel les voyageurs se signaient avant de s'engager plus loin.

Croix des Voyageurs

(NB: Carte postale abimée par son propiétaire qui n'a aucun respect les droits d'auteurs)

La Croix :

Selon le livre des Superstitions, le symbole de la croix, qui est universel, est attesté dès la plus haute antiquité. La croix est détestée des démons, des mauvais esprits et de toutes les créatures surnaturelles. Elle est un symbole protecteur.

Nombreuses sont les croix, en pierre ou en bois, qui peuplent nos campagnes. Au bord des chemins, elles sont autant de repères pour le voyageur.

Aux carrefours, elles le protègent des sabbats des sorcières qui s’y réunissent avec prédilection, mais font aussi référence à une très vieille pratique romaine.

Les croix des ponts ont christianisé la pratique de faire offrande aux génies des eaux en leur jetant une piécette pour les apaiser. Celles qui s’élèvent en plein champ, où l’on se rend pendant les rogations pour demander la protection des cultures, sont le reflet d’une autre pratique romaine.

La croix qui se dresse sur un tumulus ou autre excroissance du paysage permet de neutraliser les forces magiques que la tradition populaire leur concède.

Les croix commémoratives et d’occis n’ont comme seule logique que l’endroit où se sont passé les événements qu’elles commémorent.

Du fait de cette omni présence, les croix (comme les calvaires) sont devenues des toponymes repris par le cartographie.

Le signe de la Croix est un geste religieux usité dans l’Eglise catholique et l’Eglise orthodoxe. Les protestants ne font pas le signe de la croix.

---- Sources -----

- "Ce sont "nos Chapelles"", notice imprimée pour une promenade partant de l'Offive du Tourisme, Auteur : inconnu, Edition et date de parution: inconnue; 18p. non numérotées.

- "Flanons", n° 7 p. 52, par la Commission Historique de Flémalle.