Elle se situe "Rue de l'Arbre Saint-Michel" vers le numéro 8.

Cette chapelle a été construite entre 1950 et 1961.

Cette chapelle n'a pas été construite pour honorer Saint-Michel comme on pourrait le croire; mais parce que la procession partant des Cahottes n'avait pas de halte à l'arbre Saint-Michel. Aucune "potale" n'existait dans les environs. Un essai infructueux a été fait à la "Grotte du Bois Vignette".

Avant la fusion des communes, l'Arbre Saint-Michel était sur Horion-Hozémont. Il représentait aussi l'endroit où le cortège se terminait. La chapelle y a été construite pour célébrer la messe de fin du cortège.

Mais comme le village était fort reculé, la procession, même si elle représentait un évênement bien suivit localement, n'a pas duré longtemps. Mais la chapelle est restée en souvenir.

Parmi les maçons qui l'on construit, il y a un membre d'une vieille famille hozémontoise : GONDA Clément.

Elle se situe à la limite entre Mons-lez-Liège et Horion-Hozémont mais surtout entre les anciennes Principauté de Liège et de Stavelot dont faisait partie Horion-Hozémont. Des arbres y avaient été plantés.

Saint Michel

Il est l'archange qu'on représente dans les livres comme le type du bon ange luttant contre le mauvais. Il porte un casque éclatant et sa main est armée d'une lance en or. Son nom "Quis ut Deus" (qui est comme Dieu) désigne sa fonction (selon le dictionnaire de la religion chrétienne).

Il y a lieu de croire qu'une représentation du Saint se trouvait sur un arbre. Comme Saint Michel était le chef de la milice céleste, celui qui avait terrassé le dragon, et qu'en outre il était le patron des chevaliers, son effigie devait imposer le respet et empêcher les conflits qui ne manquaient jamais entre voisins avides.

Saint Michel est considéré par les juifs comme le patron d'Israël, mais il est aussi celui de Bruxelles et du Mont Saint Michel. Patron des aviateurs, parachutistes, dompteurs, chevaliers, maîtres d'armes et de tous les métiers qui se servent de balance, on le prie quand on se sent victime d'une injustice, lorsqu'on attend un jugement. Il est fêté le 29 septembre.

- "Ce sont "nos Chapelles"", notice imprimée pour une promenade partant de l'Offive du Tourisme, Auteur : inconnu, Edition et date de parution: inconnue; 18p. non numérotées.

- "Flanons", n° 3 p. 18, par la Commission Historique de Flémalle.