Brasserie de Chokier "BECO" : Table des matières :
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Table des matières - Description du Patrimoine (RW) - Maison delle GARDE de DIEU - Brasserie de Chokier - Famille "delle GARDE de DIEU"
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Brasserie de Chokier :
Chokier a possédé sa brasserie banale mais il était toutefois permis de brasser pour son usage personnel. Au début du XVIIème siècle, le seigneur renonça à la propriété de la brasserie moyennant des rentes et en se reconnaissant de droit d'autoriser un tiers à brasser.
En 1644, elle est transmise à Pasquea et Hubert delle GARDE de DIEU, Anthoine HENNEA et Loys du CHESNE (fils et gendre d'Amel delle GARDE de DIEU). Un extrait du registre 121 (Val Saint-Lambert) révèle alors en 1670 " Pierre Colignon sy que possesseur de la brasserie banale, vignoble et quantité d'aultres heritages, procédant de Hubert de la GARDE de DIEU ".
Et en 1761, "DELLE veuve Pier VILLEGIA, maîtresse de la brasserie banale de Chokier ". Cette dernière famille s'y installe au début du XIXème siècle.
Ensuite le Plan Popp nous apprend que vers 1865, Toussaint REES possède la brasserie, de même que les bâtiments situées au coin de la chaussée et de la "sale ruelle" (c'est à dire la ruelle qui passe derrière "La Ciboulette".
Dans le premier registre de population (1880-1890), nous trouvons comme propriétaire BECO, marchand brasseur. (Source: "Flanons" n° 7)
Brasserie Banale de Chokier [(c) Extrait du " Flanons n° 7" (sans date ni références)]
Brasserie Banale de Chokier [(c) AM - Coll. AM 2/02/2018 - Coll. privée]
C'est le très beau bâtiment de l'ancienne brasserie. La partie de claires-voies qui surmonte l'entrée était réservée au sechage du houblon.
Brasserie Banale de Chokier [(c) AM - Coll. AM 2/02/2018 - Coll. privée]
Naguère, le bâtiment était connu sous l'appellation de " maison de la Garde de Dieu ".
En 1583, celle-ci apparteanit à Pasquea de Rmsée, et au XVIIème siècle, à la famille de la GARDE-de-DIEU.
En 1696, elle était arrentée à Lambert TILKIN. Une partie du bien appartient dans la suite au notaire BUSTIN, l'autre à Jean GILON.
Au XIXème siècle, l'ensemble du bien était devenu la propriété de Jacques BEAUDINET et Anne-Thérèse GILLON.
Le 27 février 1821, ils la revendent au baron et la baronne de SERDOBIN (châtelains) qui y établissent une distillerie.
Le 21 juillet 1851, "Jean-Joseph DESMOULIN, propriétaire et distillateur à Huy, vend à Henri WINGENDER un ensemble de bâtiments joindant la grand'route d'un côté à une ruelle" (Not. FRAIKIN)
Sur le Plan Popp (environ 1865), on relève le long de cette ruelle (qui existe encore et passe sous le chemin de fer), le veuve JONCKIN et ses enfants, cabaretiers, et pour le reste, Henri WINGENDER. (Source: "Flanons" n° 10)
La manufacture de pipes d'Henri WINGENDER englobe ce qui est aujourd'hui les n° 150-152.
---- Sources -----
- SPW - Département du Patrimoine : Fiche 62.120-INV-0048-01 (1980)
- Patrimoine Monumental de Belgique : Tome 8/1 pp. 306-307
- "Flanons dans les rues de Flémalle", Tome 7, p. 40.
- "Flanons dans les rues de Flémalle", Tome 10, p. 40.