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Pour le sujet de cette page : n°8: 04/2018 - n°10: 06/2018
Introduction - Les Awirs et non Engis - Histoire familiale - Généalogie de la famille - Ses recherches fondamentales - Ses oeuvres - Hommages et références Les Grottes et le Vallon SCHMERLING
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SCHMERLING Philippe Charles:
La paléontologie et la paléoanthropologie:
Les découvertes des "Grottes SCHMERLING" concernent outre des os taillés en aiguille et perforés, des bois de cervidés également taillées et des silex taillés et polis à deux faces. Il a aussi découvert de nombreux restes de mammifères, depuis longtemps disparus dans la région (rhinocéros, mammouths, ours), mais aussi des espèces nouvelles (qu’il nomme Ursus leodiensis - ours liégeois, Felis engiholiensis - lynx d’Engihoul et Cattus minuta). Les restes humains trouvés dans le même contexte que ceux des espèces animales éteintes, avec un même degré de décomposition et de couleur, lui permettent d’affirmer l’existence d’un homme fossile contemporain de ces espèces disparues.
Par ces trouvailles, il s’oppose ainsi à l’opinion généralement développée par les scientifiques de son temps, dont Georges CUVIER, qui n’envisagent l’apparition de l’homme que telle qu'elle est décrite dans l’Ancien Testament.
Schmerling affirme bien que l’homme et le mammouth se trouvent ensemble dans un même dépôt de terres, mais il fait des réserves sur le fait qu’ils aient habité dans ces grottes : « Nous doutons fort que l’éléphant, lors de l’époque du remplissage de nos cavernes, habitât nos contrées. Au contraire, nous croyons plutôt que ces restes ont été amenés de loin, ou bien que ces débris ont été déplacés d’un terrain plus ancien et ont été entraînés [par l’eau] dans les cavernes. »
Il découvre en particulier deux crânes humains, dits Engis 1 et Engis 2, dans les excavations qu’il atteint à partir du plateau des Fagnes d’Engis, connue sous l’appellation « Grottes SCHMERLING ».
Ses découvertes et ses publications attirent l’attention des scientifiques. Mais au départ, ses découvertes sont sous évaluées.
En 1833, les théories de SCHMERLING sur l’origine des espèces humaines prouvée par la géologie commencent à être acceptée par ces anciens détracteurs. On commence à parler de "fossiles humains" et en donne une explication.
Entre 1830 et 1856, les scientifiques tergiversent sur la valeur des travaux de SCHMERLING et ces adeptes. Après plusieurs autres découvertes comme à Gibraltar en 1848 et surtout en 1856 dans la vallée de Neander, près de Düsseldorf, ont permis de nommer et définir l’Homme de « Néanderthal ». Mais le professeur Jean PIVETEAU , de la faculté des sciences de l’Université de Paris, a proposé d’appeler la référence de cette période « l’Homme d’Engis » étant donné l’antériorité de la découverte par SCHMERLING; mais il n'a pas été suivi.
C'est donc avec ce démarrage difficile, que nait la paléontologie et la paléoanthropologie grâce à Philippe Charles SCHMERLING.
---- Sources -----
- Wikipedia
- Site de l'office du Tourisme de Hermalle-sous-Huy.
- Source 1: Philippe-Charles SCHMERLING, le précurseur de la paléontologie(publication de la Commission Historique de Flémalle)