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Pour le sujet de cette page : n°5: 01/2018 - n°6: 02/2018

Hommage aux flémallois de 1914-1918 (combattants ou non) - Hommage aux victimes flémalloises - Hommage aux prisonniers de guerre français occupés à Flémalle-Haute. - L’« Atlas V » et son expédition - L’accident du passage d'eau du 23 janvier 1918 - Récits de l'accident

(Retour à la table : Histoire de Flémalle)

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Flémalle pendant la première guerre mondiale (1914-1918):

L’accident du passage d'eau du 23 janvier 1918:

Récits de deux rescapés : DELCOMINETTE et ROUVEROY Jean

Un peu d'histoire ?

Certains endroits ont gardé le nom d'une installation ou de quelque chose de remarquable tout proche. Nous trouvons ainsi des 'rue du passage d'eau' un peu partout. Ça peut nous paraître étonnant mais il n'y a pas toujours eu de ponts sur la Meuse. Le premier « pont de Seraing » ne date « que » de 1843. Avant, nous passions la Meuse en barque. En temps de guerre, une des premières choses qui est accomplie par le pays attaqué, c'est de détruire ses ponts pour ralentir la progression de l'ennemi. Il en est ainsi en 1918 et voici le récit d'une catastrophe de l'époque relatée par Monsieur Jean Marie Rouveroy sur le groupe « Jemeppe-sur-Meuse d'hier à aujourd'hui ». Merci pour l'emprunt.;-)

Les ponts sur la Meuse étaient détruits, le 25 janvier 1918. Effroyable catastrophe, des dizaines de morts, comme chaque soir les ouvriers occupés dans les usines de la rive droite regagnent Flémalle et Jemeppe sur/Meuse en empruntant le passage d'eau (grandes barques) je vous ferai le récit jour après jour ainsi que les Noms, Prénoms, de nos valeureux grand-père qui périrent noyés dans une eau glacée. Le témoignage de deux rescapés « Delcominette » et de mon grand-père paternel Jean Rouveroy... Chronique Flémalloise.Ce journal était le seul à être publié pendant cette période de guerre.

D'abord, le récit d'un témoin oculaire, un employé de l'usine Decauville, Auguste Wéry qui a assisté aux péripéties ultimes de la tragique noyade.

- « Il était 5 ½ h., et les ouvriers venaient de quitter l'usine. La plupart d'entre eux habitent Jemeppe et Flémalle-Grande, et ils regagnent leur domicile au moyen du bac du passeur d'eau.

- C'est un bateau de 10 m de longueur, pouvant aisément contenir une soixantaine de personnes,et soutenu, ainsi que toutes les embarcations de l'espèce, par un câble, en fil d'acier tendu d'une rive à l'autre. Dans leur hâte a rentrer chez eux, nos ouvriers n'ont pas plutôt dépassé le seuil de l'usine qu'ils hèlent à tue-tête le passeur «A l'ewe! A l'èwe ! ...» et qu'ils s'élancent de toutes leurs forces pour être certains de ne pas manquer le premier bateau. Ils étaient à peine partis de quelques minutes que l'un deux, un nommé Blanvalet, hors de lui, pâle comme un linge et la voix altérée, revient en courant et nous crie : - Venez vite, et avec des secours ! ...Le bateau vient de chavirer ! ... Tous les ouvriers sont à l'eau !...

- Puis il entre dans plus de détails. Il était le dernier de la bande, et il allait mettre le pied sur l'arrière du bac, quand le passeur lui dit : «Restez ou vous êtes! Le bateau est déjà trop plein, il n'y a plus place pour vous !». Désappointé,Blanvalet reste sur la hargue et regarde le bateau s'éloigner dans la nuit; après un temps qu'il n'a pu évaluer, mais qui lui a paru extrêmement cours, il a entendu des cris affolés, des imprécations, des appels désespérés, et il a distingué la masse noire du bac qui s'inclinait par le côté et chavirait ...

- Les plaintes et les cris arrivent déjà jusqu'à nous. Et bientôt, le coeur étranglé, muets de terreur, nous assistons à l'épouvantable scène. Il est 5 h45 environ. La nuit est tout à fait venue. La lune assez haute dans le ciel mais voilée, répand une clarté confuse, juste suffisante pour distinguer toute noire sur l'eau plus claire, la proue du bateau émergeant des flots et collée, à cette proue, une grappe de formes humaines qui s'y accrochait avec désespoir ... Nous brûlons de désir de porter assistance à nos infortunés compagnons. Mais comment nous y précipité ? L'embarcation en péril est en plein milieu de la Meuse, très large à cet endroit, et précisément là ou le courant est le plus impétueux. Aucun bateau n'est en vue. Nous appelons désespérément, vains efforts ! Et nous devons rester là,la mort dans l'âme, et assister, impuissants et dévorés de douleur, à la terrible fin de ces malheureux. Nous les voyons qui se cramponnent à cette tâche noire qui est l'avant du bateau, puis ils semblent lâcher prise, car nous ne distinguons plus aucun mouvement. Il nous paraît, de temps à autre, que des bras s'élèvent hors de l'eau, qu'un appel affreux et déjà presque mourant se fait entendre. Puis c'est la nuit et le silence. Et force est de revenir sur nos pas, n'ayant pu rien faire pour le salut des nôtres... »

A ce moment, on pense qu'il y a 37 victimes, dont 35 appartenant au personnel des usines Decauville les 2 autres sont les mariniers au service du passeur d'eau, qui assumaient ce jour-là la manoeuvre du bac.

Quatre personnes seulement ont survécu dont Jean ROUVEROY, forgeron, dont nous racontons le témoignage recueilli par le journaliste. C'est un quadragénaire de haute taille, grisonnant, d'aspect robuste et de regard énergique. N'était une écorchure qu'il porte près de la tempe, on ne pourrait jamais deviner qu'il a été à deux doigts de la mort ... C'est en vérité un homme d'attaque et qui n'a pas froid aux yeux.

- Ah ! Voila donc notre réchappé ! Vous devez pouvoir en raconter des choses !

- Oui, j'ai été un peu dans cette affaire là!

- Un peu ! Un peu ! Dites que vous y avez été beaucoup, au contraire ! Et alors, comment ça s'est-il passé!

- Et bien voilà. Nous venions donc de monter dans le bateau. Il était très chargé, et le batelier avait du refuser plusieurs personnes. Nous venions de quitter le bord, lorsque le pilote crie à l'homme du gouvernail de pencher à bâbord. Mais le marinier fit précisément le mouvement opposé. L'embarcation, entraînée par le courant, pencha vers l'aval et commença à faire eau.

- Dji creux qu'nos y estaus, valet (Je crois que nous y sommes), me crie mon compagnon Gillet.

- A l'wâde di Diu, camarade ! (A la garde de Dieu) - Il faut faire équilibre, crie le pilote, mettez-vous tous du côté de l'amont ...

- Mais la panique est si grande que tous se précipitent précisément vers l'aval, ce qui a pour effet immédiat de faire culbuter la barque. Tous les passagers sont précipités à l'eau ...

- Moi seul ai gardé ma présence d'esprit. J'ai saisi à pleines mains le câble qui soutient le bateau et je m'y accroche avec force. Je me sens bientôt saisi par le cou. C'est Delcominette qui s'accroche à moi. Solidement cramponné, il ne me lâchera plus.

- J'enfonce, mais en tenant toujours le câble. Tout-à coup je me sens violemment tiré par-dessous. Des mains que je sens curieuses et désespérées m'empoignent par les pieds, les jambes, par tous les endroits du corps ou elles peuvent trouver prise. Je ne puis plus résister et je lâche le câble.• Me voilà sous l'eau, aveuglé ...Le courant me rejette plusieurs fois contre la barque. Mais la volonté ne me quitte pas un seul instant de sauver ma peau coûte que coûte. Sous l'eau, je distingue bientôt au-dessus de moi une tache noire qui doit être la proue de la barque, et vers laquelle je dirige mon bras ...

- C'est ainsi que je parviens enfin, à ressaisir mon câble, le câble sauveur...

- Delcominette me tient toujours au cou. Mais peu à peu je sens que la charge que j'ai sous moi s'allège. Les malheureux qui s'étaient accrochés à moi, vaincus par l'asphyxie, ont dû un à un lâcher prise. Suspendu de toute mes forces au câble, je crie au secours. Et quelques secondes à peine se sont écoulées qu'une barque arrive à force de rames.

Le lendemain, dimanche 27 janvier 1918, notre journaliste, André Dussart, retourne sur place. Ironie, le soleil est là et la Meuse est tout bleue, « d'un bleu comme n'en sauraient trouver les plus audacieux des peintres. La traitresse a mis son plus beau masque, ce masque d'olympienne impassibilité qui dérobe de si cruelles perfidies ».

Il nous décrit la maison du passeur : « une modeste mais charmante habitation en bois, à un étage, peinte en vert clair : un tout petit café, qui est bien le type classique de ces auberges du bord de l'eau, ou l'on allait se restaurer le dimanche; avec ce soleil, avec le fleuve étincelant en face, on évoque tout de suite, dans ce décor, de joyeux et rustiques repas de canotiers.

Il en profite pour prendre le témoignage de M. Defize, concessionnaire du passage d'eau, qui, dès les premiers appels au secours, sauta dans une barque et recueillit Rouveroy et Delcominette.

- Vous renseigner, je ne demanderais pas mieux. Mais vraiment je ne connais pas grand'chose, sinon que j'ai entendu appeler au secours et que je me suis précipité là ou on me demandait.

- Et vous n'avez rien vu de l'accident ?

- Rien, rien. Et pour une bonne raison : je dormais à poings fermés lorsqu'il s'est produit : Aux appels de Rouveroy, je me suis réveillé en sursaut, et j'ai sauté dans un canot sans perdre le temps de m'habiller.

- Combien de personnes y avait-il dans la barque lorsqu'elle a chaviré ?

- Il devait y en avoir une quarantaine. C'est le nombre habituel des passagers qu'elle prend à la sortie de l'usine Decauville.

- Était-ce, comme l'a déclaré Delcominette, au second transport des ouvriers que l'accident s'est produit ?

- Non, il était 5 h ½ et c'était précisément l'heure de la sortie des ouvriers. On n'en avait donc pas encore chargé.

- A votre avis, lorsqu'à eu lieu la catastrophe, la barque était-elle trop lourdement chargée ?

- Je ne le pense pas. Le bac du passage d'eau est une embarcation longue de dix mètres et elle peut supporter 53 personnes sans prendre eau. Mais, comme je vous l'ai dit, nous n'en prenons généralement qu'une quarantaine.

- Et alors, ce fut plutôt dur, ce sauvetage des deux hommes ?

- Je vous crois ! Songez qu'il me fallait ramer contre le courant, et un courant terrible, je vous en réponds ! En d'autres circonstances, je n'aurais peut-être jamais eu la force d'engager une lutte pareille. Mais pensez, si on se sent du courage et des muscles quand il y a des hommes à sauver ! J'ai donc ramé avec rage jusqu'à l'endroit où je distinguais communément des formes noires qui se mouvaient au gré du courant. Arrivé tout auprès, je distingue deux hommes, l'un cramponné des deux mains au mât, la tête et les épaules hors de l'eau, le second tenant embrassé le cou du premier. Je leur dis d'avoir du courage, de prendre patience et de tenir bon. Comme je ne pouvais en aucune façon me servir de mes mains, devant employer toute ma volonté et toutes mes forces à résister au courant, je crie à Rouveroy :

- Accroche-toi au bord de mon canot et surtout ne lâche pas prise.

- N'aurais-je pas plus facile de lever une jambe et d'essayer de monter près de toi ?

- Non, ne fais pas ça ! Accroche-toi au canot et surtout que Delcominette ne te lâche pas ! M. Rouveroy a fait comme je disais et c'est comme cela que j'ai pu remorquer les deux hommes jusqu'à la rive.

- Comme j'en ai eu l'impression d'après le récit de Rouveroy, Delcominette avait perdu connaissance ?

- Totalement. Il a du reste passé la nuit ici après les soins que lui a donnés aussitôt M. Le Docteur Dejace.

- Mais Rouveroy, lui, a toujours gardé sa présence d'esprit ?

- Ah ! Oui, c'est un homme ! Même dans l'eau, il n'a pas un seul instant perdu la tête, et il me parlait, lui qui était en danger de mort, aussi tranquillement que nous parlons ici. Et pourtant, Dieu sait s'ils étaient en péril, lui et son compagnon. Si je n'avais pas été chez moi, ou si j'avais tardé à répondre aux appels, il y aurait à l'heure actuelle deux cadavres de plus ! ...

- Est-ce que en sautant dans votre canot, vous n'avez pas eu l'impression que vous alliez sauver plus de deux personnes ?

- Mais certainement. Et vraiment, quand j'ai vu qu'il n'y avait que deux à sauver entre tous les passagers de cette barque que je savais devoir contenir plus de quarante personnes, j'ai été pris d'une déception et d'un découragement que vous ne pouvez imaginer. Quand j'ai entendu les appels, j'ai d'abord pensé que je pourrais certainement sauver un certain nombre de disparus en redescendant le courant, lequel évidemment les avait déjà emportés. Mais, il fallait aller au plus pressé et me diriger du côté où j'entendais les appels. C'est ce que j'ai fait. Un autre canot a d'ailleurs redescendu le courant et fait des recherches. Mais tous les efforts ont été inutiles.

- Quand on y songe, il est vraiment incroyable de penser qu'il n'y ai eu que quatre survivants sur cinquante passagers (le journaliste écrit bien, mais ne sait pas compter !) N'y avait-il donc pas au moins quelques nageurs dans autant de jeunes gens ?

- Mais si. Certains d'entre eux même, nageaient comme de véritables poissons. Mais il faut vous dire, d'abord, que le courant à cet endroit est extrêmement violent; en outre, que, serrés comme ils étaient, ils se sont accrochés les uns aux autres, en sorte qu'aucun d'eux n'a gardé la liberté de mouvements nécessaire pour nager.

- Leburton et Linder, qui ont été recueillis à Seraing, étaient, eux, de bons nageurs .

- Linder, oui, mais non Leburton. Celui-ci, c'est par un vrai miracle qu'il a été sauvé. Il me l'a raconté: c'est vraiment à ne pas y croire. Songez que jamais il n'a su nager, que jamais il n'a appris à le faire, et cependant, il a su se maintenir sur l'eau tout comme un vrai nageur pourrait le faire. La présence d'esprit, Monsieur, tout est là pour quelqu'un qui veut se sauver!

- Quand j'ai enfoncé, m'a t-il dit, j'ai résolu de garder la bouche fermée et de me laisser aller sans résister. J'ai senti que je remontais à la surface, et j'ai fait des mouvements avec mes bras pour m'y maintenir. Vous voyiez que Leburton a vraiment fait les mouvements instinctifs du chien que l'on jette à l'eau et qui son instinct commande tout naturellement ce qu'il doit faire. Leburton et Linder ont été repêchés par 2 mariniers, l'un par Léonard de Beser, patron du bateau « l'Indomptable » et l'autre par celui du bateau « Arians ». Il est intéressant de prendre le dernier témoignage, celui de Linder qui s'est sauvé en nageant. Linder est un beau gars d'une vingtaine d'années. Large , bien découplé, les cheveux noirs, le teint vermeil, l'oeil vif et brûlant, la voix mâle et assurée, il a vraiment une allure sympathique. Lui non plus n'a pas l'air de quelqu'un qui a été à deux doigts de la mort.

- Pourriez-vous nous dire comment la chose s'est passée ?

- Nous étions dans le bateau et nous avions fait une trentaine de mètres quand voilà Lafontaine, qui était à l'avant, qui crie à Beckers : - Tourne le gouvernail du côté du Val. Beckers fait comme on lui dit, et le bateau reprend une bonne direction.- Remets-le maintenant, crie alors Lafontaine. Beckers veut le faire,mais il n'y parvient pas. - Je ne peux pas, dit-il, le gouvernail est cassé! Nous voilà tous pris de panique et nous nous précipitons du côté de la corde. Et voilà le bateau qui culbute ... Mes camarades sont jetés à l'eau, et je les vois qui s'accrochent les uns aux autres. Je distingue nettement Lesuisse, un camarade à moi qui habite dans la maison à côté, et qui était assis dans le fond, qui est jeté violemment à l'eau. Cela me fait même croire qu'ils s'y est jeté exprès et qu'il sait nager. Mais non! Il a coulé à fond! Et j'entendis Leburton qui me dit : - As-tu vu mes deux frères ?

- Oui, que je fais. Est-ce qu'ils savent nager ? - Non, qu'il dit Leburton, pas plus que moi. - Alors, leur affaire est claire ! ... - Laisse-toi aller, Leburton, et essaie de te maintenir ! Et en disant cela, je le pousse hors du courant. Pendant ce temps, je nage de toutes mes forces car je dois tenir tête au courant. C'est un dur moment, et je m'en souviendrais toute ma vie ! Il faisait noir, noir, à faire peur, et je luttais avec l'eau de toute mon énergie. J'essayais de voir s'il n'y avait pas une barque ou un bateau en vue. Et je nageais toujours, ne perdant pas espoir, et gardant tout mon courage. Un moment, j'ai senti que malgré tous mes efforts, toute ma vigueur allait m'abandonner. A ce moment j'ai vraiment cru que tout était fini pour moi. Je faiblissais, mes poignets devenaient mous, j'allais me laisser couler. Mais tout à coup, voilà que j'aperçois quelque chose de noir et de très grand ... Un bateau, c'est un bateau ! Est-ce que vous pouvez bien comprendre comment alors j'ai senti mes forces revenir, mon courage redevenir entier ... J'ai nagé avec autant d'ardeur qu à la première minute, et bientôt le batelier pouvais me recueillir ... J'étais sauvé !

  1. BERNARD Joseph Hubert ajusteur, 20 ans, célibataire Né à Flémalle-Grande, le 27 février 1897 fils de : Bernard Jean Joseph Houilleur et de Neujean Céline Marie-Françoise Il est décédé officiellement le 25 février 1918 à Angleur
  2. CLAES Jean Louis, 17 ans Né à Jemeppe le 15 juillet 1900, il y est domicilié Il figure sur la liste des victimes de Jemeppe et dans le journal du 31 janvier 1918
  3. DEBRAS Georges, manoeuvre, 15 ans Né à Flémalle-Grande, le 6 septembre 1902 décédé à Liège le 27 février
  4. DEBRAS Hubert Nicolas, ajusteur, 25 ans, célibataire Né à Flémalle-Grande, le 19 juin 1892, célibataire Il est décédé officiellement le 25 février 1918 à Tilleur Tous les deux sont les fils de : Debras Charles Hubert, Houilleur et de Letawe Marguerite
  5. DETHIER Godefroid Léon, Tourneur, 18 ans, célibataire Né à Flémalle-Grande, le 28 avril 1899, fils de : Dethier Godefroid Jean Joseph, Forgeron et de Decaigny Marie Jeanne Il est décédé officiellement le 24 février 1918 à Jemeppe
  6. DEWITTE Dieudonné Carlos, ouvrier d'usine, 22 ans Né à Flémalle-Grande, le 24 juillet 1895, célibataire Il est décédé officiellement le 20 février 1918 à Liège
  7. DEWITTE Henri 20 ans Né le 4 juillet 1897, tous les deux sont les fils de : Dewitte Jean Baptiste, Houilleur et de Content Marie-Elisabeth
  8. EVERS Antoine Joseph, 15 ans Né le 1 novembre 1902 à Jemeppe, fils de Joseph,. Il y est domicilié. Son nom est inscrit sur la liste des victimes de Jemeppe et sur le journal du 1er mars 1918
  9. GALERE Gaston Pierre, 22 ans Né à Flémalle-Grande le 2 septembre 1895 domicilié à Jemeppe. Son nom figure sur la liste des victimes de Jemeppe et dans le journal du 3 mars (Gaston Galler)
  10. GILLET Edmond Jacques, Ajusteur, 34 ans, époux de Lonay Marie Joseph père de 2 enfants Né à Mons-lez-Liège le 15 octobre 1883, fils de : Gillet Mathieu décédé et de Radelet Marie-Louise Joséphine Il est décédé officiellement le 21 février à Tilleur
  11. HEYNEN Lucien, 17 ans, domicilié à Grâce-Berleur Il est inscrit dans le journal du 25 février 1918.
  12. JACQUEMIN Alexis ? marié et père d'un enfant – d'après la première liste du journaliste
  13. JEAN MART Alexandre, Né à Couillet le 13 septembre 1886 Il est inscrit sur la liste des disparus du pro justitia de Flémalle- Grande
  14. KIMMES Nicolas, ouvrier monteur, 33 ans, époux de Dargent Noéline Né le 28 mars 1884, à Ougrée, fils de : Kimmes Jean et de Kleis Elisabeth Il est décédé officiellement le 23 février 1918 à Tilleur
  15. LARUELLE Moise, Ajusteur,53 ans, époux de Ramioul Marie père de deux enfants Né à Flémalle-Grande, le 28 mars 1865, fils de : Laruelle Désiré et de Jacob Anne Henriette, décédés. Il est décédé officiellement le 20 février 1918 à Angleur
  16. LEBURTON Renier et Nicolas. Les 2 frères du survivant : Renier, 26 ans, est né à Jemeppe le 26/11/1891. Il y est domicilié et est repêché face à l'hôtel de Ville de Seraing le 29 janvier 1918 Nicolas, 25 ans, est lui né à Jemeppe le 15 mai 1892, il y est domicilié. Son nom apparaît dans le journal du 6 mars 1918. Il figure tous deux sur la liste des victimes de Jemeppe.
  17. LEENAER(T)S Edouard, Machiniste, 51 ans Né à Hollogne-aux-Pierres, le 26 mai 1867, il y est domicilié. Son nom figure dans le journal du 21 février 1918 Il serait marié et père de 3 enfants dont 2 sont soldat belge.
  18. LESSUISE Arthur Mathieu, Manoeuvre, 20 ans Né à Flémalle-Grande le 2 janvier 1898, célibataire, fils de : Lessuise Henri Joseph, Houilleur et de Havasse Marie Clémentine Il est décédé officiellement le 25 février 1918 à Tilleur
  19. MARNEFFE Joseph, 20 ans Né le 20 mai 1896 à Horion-Hozémont. Il y est domicilié. Son nom est inscrit dans le journal du 29 janvier 1918
  20. MATHIAS Jean Pierre, ouvrier d'usine, 21 ans. Décédé à Seraing le 19 février Né à Seraing le 27 octobre 1896. Célibataire et fils de Mathias Pierre, Houilleur et de Berckenbos Marie Ernestine Il est inscrit dans le pro justitia et dans le journal du 22 février
  21. MATHYS Pierre Joseph Né à Saint-Georges le 28 septembre 1883, domicilié à Jemeppe. Il est inscrit sur la liste des victimes de Jemeppe ainsi que dans le journal du 22 février 1918
  22. MESTREZ Edgard, On en fait mention dans la première liste du journaliste, mais aussi dans des documents décrits plus loin
  23. NANKIN Maurice, 19 ans, de Flémalle-Haute Il a été repêché le dimanche 3 février. Son nom figure dans le journal du 5 février 1918. Il est le fils aîné du chef-garde du charbonnage du Xhorré.
  24. NANKIN Gaston
  25. OLIVIER Auguste Félicien, 17 ans, Né à Jemeppe le 10 juin 190. Il y est domicilié. Il est inscrit sur la liste des victimes de Jemeppe
  26. ORBAN Annibal Louis Gérard, Aide Forgeron, 22 ans, Né à Flémalle-Grande, le 19 février 1896, célibataire, fils de : Orban Mathieu Joseph, Houilleur et de Debuisson Marie- Louise Il est décédé officiellement le 17 février 1918 à Tilleur
  27. PONCIN Paul Léon Lambert, Manoeuvre, 15 ans Né à Flémalle-Grande,le 12 décembre 1902, célibataire, fils de : Ponsin Lambert Alexandre Joseph, houilleur et de Médart Marie Elisabeth Il est décédé officiellement le 20 février à Liège
  28. SECRETIN Pierre, monteur, 23 ans Né à Flémalle-Grande, le 1 mai 1894 décédé à Liège le 27 fév
  29. SECRETIN Victor, Menuisier, 18 ans, célibataire Né à Flémalle-Grande, le 29 mars 1899 Il est décédé officiellement le 23 février 1918 à Liège tous les deux fils de : Secrétin Victor décédé et de Dejasse Marie-Adolphine
  30. TORCHET Marcel ? Il est inscrit sur la première liste du journaliste
  31. VAN DEN DYCK Gérard, 35 ans Né à Jemeppe le 7 juin 1883, y domicilié. Il est inscrit sur la liste des victimes de Jemeppe et sur le journal du 28 février 1918
  32. VANSTRAELEN Désiré Joseph, 17 ans Né à Jemeppe le 22 juillet 1901, y domicilié Il est inscrit sur la liste des victimes de Jemeppe et sur le journal du 28 février, corps repêché à Renory le 19 ou 20 février
  33. VERVINK Désiré ? Il est inscrit sur la première liste du journaliste
  34. WERY Edgard Armand Hubert, ouvrier d'usine, 27 ans Né à Flémalle-Gre, le 17 février 1891 dcd à Seraing le 23 fév.
  35. WERY Maurice Louis Joseph, Menuisier, 23 ans Né le 6 juin 1895 à Jemeppe, célibataire, tous deux fils de : Wéry Louis Joseph décédé et de Christiaens Anne-Marie Il est décédé le 21 février 1918

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---- Sources -----

- J-M ROUVEROY que nous remercions vivement pour sa collaboration.