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Pour le sujet de cette page : n°5: 01/2018 - n°6: 02/2018
Hommage aux flémallois de 1914-1918 (combattants ou non) - Hommage aux victimes flémalloises - Hommage aux prisonniers de guerre français occupés à Flémalle-Haute. - L’« Atlas V » et son expédition - L’accident du passage d'eau du 23 janvier 1918 - Récits de l'accident ZDIV7HCP2a-1914passage2
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Flémalle pendant la première guerre mondiale (1914-1918):
Hommage aux français occupés comme prisonniers de guerre à Flémalle-Haute:
- GAUDILLERE Marius et deux de ses camarades:
Il semblerait qu'ils ont été employé comme prisonniers de guerre dans les usines de à Flémalle-Haute
Photo de Marius Gaudillère et deux camarades
Source : https://www.europeana.eu/portal/fr/record/2020601/contributions_13214_attachments_134869.php?q=what%3A%22Prisoners+of+War%22
- DURIEU Désiré Valère
Il serait né le 25/1/1878, son dossier porterait le n° VC217618.
Il était marié avec CAPELLE Elise, née le 25/3/1884, mère de DURIEU Marino (24/2/1907) et son frère DURIEU Maurice (21/12/1909) a introduit une demande et jamais obtenu de rente annuelle et de dommages de guerre puisqu'on ne sait pas où et de quoi il est mort.
Son histoire passe par Flémalle:
Il avait été arrêté à son domicile en juillet 1918 soit dénoncé par un voisin, soit il ne s'était pas présenté à la réquisition de travail par des Allemands.
Il avait été fait prisonnier et partit d'abord en France, à Ecourt St. Quentin au "bataillon disciplinaire ZAB2" où le matricule 1144 lui fut octroyé. Puis en septembre revient à Boussu (suite au recul des Allemands) et le 20/10/18 Durieu est emmené à Flémalle comme prisonniers de guerre où il disparaît.
Dans les pièces du dossier, figure une demande de l'épouse de DURIEU adressée par le biais d'un advocat à la légation Belge à Berlin. Cette demande a été transmise à la "Zentrale Nachtweise Amt" où il fut répondu que DURIEU était inscrit à l'hôpital des prisonniers de Liège en date du 03/11/18 où il est noté que "les prisonniers non indiqués comme sortant ont été remis aux autorités belges à la suite de l'évacuation de la Belgique le 12/11/1918
". Il est donc présumé que l'intéressé a été remis aux autorités de la Croix-Rouge belge. Ces renseignements sont transmis à la veuve de DURIEU. Celle-ci dans une lettre adressée le 31/8/1920 au responsable de l'Office des Prisonniers de Guerre réfute les arguments présentés en stipulant: "plusieurs personnes ont fait à Liège et environs des recherces à l'Armistice, tous les hôpitaux ont été visités et nulle part le passage de mon mari n'est indiqué." Elise Capelle ajoute: "Il est certain que les renseignements de la "Zentral Nachweise Amt" sont erronés et que son mari n'a jamais été remis à un hôpital belge mais qu'il a été transporté en Allemagne. Nous n'avons trouvé aucune trace ni de l'hospitalisation, ni de la déportation.Comme pour beaucoup de disparu, Le Président du Tribunal de Première Instance, dans ce cas celui de Tournai, rend un jugement stipulant à l'officier d'état civil de Quevaucamps (d'où DURIEU était originaire), d'inscrire le dénommé DURIEU Désiré Valère 'comme mort pour la Belgique à Liège début Novembre 1918' sans autre précision. L'acte de décès date de 1924.
Photos : Elise CAPELLE et Désiré Valère DURIEU:
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Source : https://www.europeana.eu/portal/fr/record/2020601/contributions_17792.php?q=what%3A%22Prisoners+of+War%22
---- Sources -----
- https://www.europeana.eu/portal/fr/record/2020601/contributions_13214_attachments_134869.php?q=what%3A%22Prisoners+of+War%22 (2017)
- https://www.europeana.eu/portal/fr/record/2020601/contributions_17792.php?q=what%3A%22Prisoners+of+War%22 (2017)