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Pour le sujet de cette page : n°10: 06/2018

ANTOINE Louis :

Généalogie de la famille ANTOINE - Mons-Crotteux et la maison natale de ANTOINE Louis -

La maison natale de ANTOINE Louis (Hier et aujourd'hui) - Histoire d'ANTOINE Louis -

Les débuts de l'Antoinisme - Le culte "Antoiniste"

COLLON Jeanne-Catherine :

Succession : COLLON Jeanne-Catherine - Succession de COLLON Jeanne-Catherine

DOR Pierre :

Généalogie de la famille DOR - Histoire de DOR Pierre - Schisme : DOR Pierre et le "Dorisme"

(Retour à la table de "Antoinisme" et "Dorisme")

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"Antoinisme" et "Dorisme" :

COLLON Jeanne-Catherine ou Catherine :

Le Père et la Mère ANTOINE

COLLON (Jeannne-)Catherine

Les débuts de l'Antoinisme : Succession de 1912 à 1940 :

ANTOINE Louis avait déjà mis en place son épouse (COLLON (Jeannne-)Catherine) avant de mourir.

COLLON (Jeannne-)Catherine était analphabète. Elle était née à Jemeppe-sur-Meuse le 26 mai 1850 et y est décédée le 3 novembre 1940.

Elle était appelée « La Mère » par les adeptes. Elle n'avait reçu aucun conseil de la part de son mari sur la façon d'administrer la religion lorsqu'elle avait été désignée par lui pour lui succéder.

En décembre 1918 puis en septembre 1919, elle fait envoyer une lettre respectivement au roi des Belges puis au Ministre de la Justice afin de faire reconnaître le culte antoiniste.

Au cours du mois de mars des deux années suivantes, Ferdinand DELCROIX, secrétaire du culte, envoie deux lettres dans le même but, ce qui aboutit en 1922 à une reconnaissance d'utilité publique du culte.

Afin d'éviter toute tentative d'appropriation du charisme du "Père ANTOINE" à l'intérieur du mouvement après sa mort, le journal antoiniste "L'Unitif" publie des articles présentant Catherine comme le successeur légitime et redéfinissant précisément les limites du rôle du guérisseur.

Pour éviter une crise de succession et assurer la continuité de la religion, Catherine décide de promouvoir un culte centralisé autour de la personne de son mari et, dans ce but, établit différentes règles entre 1925 et 1930.

Elle fait placer, dans le temple, devant la tribune supérieure, le portrait de son mari surmonté de la mention « Le Père fait l'Opération », puis ajoute par la suite sa propre photographie.

Elle autorise les desservants à effectuer l'Opération générale depuis la tribune supérieure, mais veut que la cérémonie soit précédée d'une déclaration affirmant que c'est le "Père" qui pratique l'Opération et que la foi doit être placée en lui afin d'obtenir satisfaction, et insiste pour que le desservant installé à la tribune soit assis durant la lecture des ouvrages du "Père ANTOINE".

Elle établit le Jour du Père, le 25 juin, et des rituels tels que le baptême, la communion et le mariage, ce qui transforme le groupe en religion institutionnalisée.

Elle ordonne que rien ne soit changé dans les écrits de son mari et, en 1932, fait fermer les salles de lecture dans lesquelles des adeptes enseignaient des points de vue personnels.

Contrairement aux ouvrages de son mari qui peuvent être achetés par n'importe qui, les changements et les règles ajoutés par Catherine sont consignés dans des tomes accessibles uniquement aux desservants, restant ainsi plus confidentiels.

À partir du 17 juin 1930, un fidèle, Narcisse NIHOUL, la remplace à la tribune pour effectuer l'Opération générale.

En 1931, à la suite d'une décision du Parti libéral de Spa, une rue de cette ville est baptisée « rue du Père Antoine ».

---- Sources -----

- http://antoinisme.blogg.org/louis-antoine-enfance-1846-1858-c26578820/1

- https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoinisme