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A quoi sert l'Alun?
- Fonctionnement des alunières - Histoire locale liée aux alunières - Alunières de la Vallée Mosane - Alunières d’Awirs « TRO CWAHEUR et AIGREMONT » - Alunière du Bois des Moines (Chokier) - Alunière du Houlbouse (Chokier) -

Alunière du Château de Chokier - Alunière Saint-Pierre (FH – Trixhes)

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Les Charbonnages, puits et bures recensées sur Flémalle:

Les mines d'Alun ou Alunières:

L'histoire de l'Alun à Flémalle:

Les terres rouges qui couronnent encore les rochers flémallois sont les derniers vestiges d’une anciennes alunières. Jadis, le sous sols de ces terres était fort riche en alun, en minerai de Zinc et de plomb, et fut exploité dès le XIIème siècle.

Le Chapitre Saint-Pierre propriétaire de ces terrains en permirent l’industrialisation et l’exploitation.

« Le 29 novembre 1571, le Chapitre donne octroi d’exploitation de mines de fer, plomb et calamines à Flémalle-Haute. »

«Le 6 juillet 1595, un contrat est passé entres maîtres Barthélemi DUCQUET, Guillaume WANSOULLE, Jean WOET, Piron BERTHO, d’une part Jean CURTIUS, François CAMPANA, Jean LIBOTTE et Thomas SACREIT d’autre part pour l’exploitation des mines, minerais, et aluns de Flémalle-Haute.»

En date du 21 août 1595, nous lisons que les exploitants doivent payer au Chapitre Saint-Pierre la quinzième partie de l’Alun fabriqué.

Le 17 juillet 1599, ce contrat est renouvelé entre le Chapitre et Jean CURTIUS, bourgeois et marchand de Liège, qui continua à exploiter seul la distillerie d’alun.

Près de deux siècles, plus tard, en 1763, l’alunerie est toujours en activité. On peut retrouver dans ses livres de compte qu’elle appartient toujours au Chapitre de Saint-Pierre et à son Doyen. Elle est alors gérée par Messieurs Hoyoux DEFROMENTAUX et Antoine, député au Chapitre général.

D’après ces livres de compte, en 1764, on cite 11 travailleurs (7 hommes et 4 femmes) sur la nonantaine que comptait l’exploitation :

Hommes : PLENUS Arnold ; MALAISE Martin ; MATHY Jacques ; JACOB Henri ; BERNARD Pierre ; BRICTEUX Jean; JEUNEHOMME Jean.

Femmes : MATHY Marie ; MARTIN Lisbette ; GATHY Jeniton ; WERY Gabrielle.

A cette époque, le salaire journalier variait de 6 à 16 sous soit environ entre 0,9 et 2,38 centimes d’euros. Il faut relativiser ces chiffres en fonctions du coup de la vie à l’époque et maintenant.

L’alun se fabriquait alors dans de vastes cuves. Nous ne connaissons pas le procédé de fabrication utilisé. Mais il devait être rudimentaire au vu des livres de comptes qui montrait une grande consommation de charbon et de bois. En 1769, la fabrication se montait à 53.550 kilos d’alun environs.

Il semblerait que l’alunière soit resté inexploitée un laps de temps car dans les compte de 1772, une avance de fonds de 3.000 florins nécessaire pour recommencer les travaux.

L’alun avait autrefois une utilité extrême pour le dégraissage des laines. Déjà début du XXème siècle, d’autres procédés avaient été découvert. L’alun n’est alors plus autant demandé et c’est une des principales raisons de l’abandon de l’alunière de Flémalle. Certains spécialistes compétents disent que nos alunières contiennent encore beaucoup d’Alun.

Histoire locale liée aux alunières:

  1. Alunières de la Vallée Mosane
  2. Alunières d’Awirs « TRO CWAHEUR et AIGREMONT »
  3. Alunière du Bois des Moines (Chokier)
  4. Alunière du Houlbouse (Chokier)
  5. Alunière du Château de Chokier
  6. Alunière Saint-Pierre (FH – Trixhes)
  7. ---- Sources -----

    - « Mon Village », par JEUNEHONNE Léon

    - Site de Chokier

    - Industries Liégeoises : Les Alunières à Flémalle et dans la vallée de la Meuse, Ed. Commission Historique de Flemalle - 1992